lundi 18 janvier 2010

Aperçu son et images de notre voyage

Voici sur Youtube des images népalaises jointes à un classique: la pièce Resam Firiri.
Lorsque Gabrielle souffrait terriblement du décalage horaire et que nous nous démenions pour la garder réveillée, le beau-frère de notre hôte lui en a interprété une version spectaculaire.
http:///www.youtube.com/watch?v=iFpYVlTzHX4

mercredi 9 décembre 2009

Encore quelques mots

Vous verrez apparaître sou peu divers autres messages en lien avec notre aventure. Je vous promets entre autre d'étoffer plusieurs étapes de notre voyage et surtout, d'en faire le bilan. Je retravaillerai donc ce blog comme un journal de voyage, en ajoutant également des photos.

Pour ma part, le retour me laisse mi-figue, mi-raisin. Je suis triste d'Avoir quitté un pays qui, s'il m'horripilait par moment, me ravissait par d'autres.
En outre, la différence avec ce que je retrouve ici est incroyable: les rues sont extraordinairement vides, sans vaches, sans chèvres, sans motocyclettes ou vélos surchargés... ET je suis pantoise devant la quantité de matériel que nous accumulons. Nous n'avons besoin qu'à peine du quart de tout ça pour vivre tout à fait décemment ! J'espère que je réussirai à garder cet état d'esprit pour le grand ménage que je me promets de faire...

Pour l'instant, Joyeux Noël ! Grosses bises à tous nos lecteurs, revenez nous lire !

Catherine

mardi 8 décembre 2009

Chauds les bonnets Chauds ... Chauds les bonnets Chauds!


Bonjour à tous,

Gardez la tête chaude cet hiver!

Comme vous le savez maintenant, nous sommes de retour de notre voyage de sept semaines au Népal.  Outre nos diverses aventures, nous avons entre autre rencontré de nombreuses personnes toutes remarquables.  Parmi ces personnes, deux se démarquent de par leur implication sociale auprès des enfants, ce qui nous a particulièrement touchés.  Afin de leur venir un peu en aide, nous avons décidé de rapporter une centaine de bonnets népalais que nous revendrons à profit et dans le but de leur remettre la somme amassée.  Alors si cela vous intéresse, n’hésitez pas à nous contacter, que ce soit pour vous ou un cadeau! 

Bonnets faits à la main, 100% laine, entièrement doublés en polaire, achat équitable provenant d’un organisme népalais venant en aide aux femmes sans ressource.

Prix très abordables!

Tous les profits seront versés à deux organismes venant en aide aux enfants.

-       Bonnet adulte   : 25$
-       Bonnet enfant   : 20$
-       Chaussette      : 20$

-       Orphelinat démarré et supporté par notre ami Dawa accueillant actuellement 23 enfants:
Orphelinat Chahari

-       Petite histoire assez incroyable de Dawa paru sur Canoë à travers les articles écrits par Catherine:
Dawa

Le second organisme est une initiative d’une famille pour fournir aux enfants défavorisés de leur village et des villages avoisinant une éducation de qualité. Ils aident présentement six enfants. Le fils cadet de cette famille, un jeune homme de 26 ans Dev, toujours aux études, accueille chez lui, malgré ses très faibles moyens, deux jeunes enfants provenant d’un orphelinat qui ne traitait pas correctement les enfants sous sa tutelle.  C’est d’ailleurs grâce à lui que nous avons été mis en contact avec l’organisme supportant les femmes monoparentales ayant produit les bonnets à vendre.  De cette façon ces femmes ont reçu environ quatre fois plus par bonnet que ce qu’elles reçoivent normalement via le commerce traditionnel.

Très nombreuses tailles et couleurs disponibles, demandez-nous!

Nous vous remercions sincèrement en leur nom!

Yanick

samedi 5 décembre 2009

37 heures, c'est tout un transit!

En comptant du moment où nous avons quitté le guest house de Kathmandou et celui où nous avons rencontré mon père à l'aéroport de Montréal, un peu plus de 37 heures se seront écoulées - ouf c'est long!

Nous avions une escale de quatorze heures à Delhi où nous avons décidé de prendre une chambre pour dormir un peu avant notre prochain vol de 03:05 du matin. Mal m'en pris, j'ai tenu à aller me chercher un verre au Hard Rock Café à l'autre bout de la ville. Et là je vous passe les détails des problèmes d'hôtel que nous avons rencontrés. Catherine décide gentiment de m'y accompagner et nous en profiterons pour y souper en famille. Mauvaise idée, je prends un super burger. Deux heures avant l'arrivé à Montréal l'intoxication allimentaire se fait sentir. Celle-ci durera près de 30 heures où Catherine se retrouve seule avec les trois filles, les bagages et l'adaptation au décalage horaire.

Nous sommes heureux d'être de retour chez nous! Mais quel retour!

Yanick

jeudi 3 décembre 2009

C'est la fin de notre périple. Snif! Et si on magasinait?

Voilà, notre voyage tire à sa fin. La vie est vraiment surprenante!

Pendant que nous étions à Sauhara nous avons rencontré un couple de Français avec des enfants qui se trouvent être de très bons amis d'une amie que Catherine a également à Montréal. Assez incroyable!

De retour à Kathmandou nous nous offrons le luxe d'une très grande chambre dans un guest house tenu par des Français. 1750 roupies (25$ CAD) c'est chère à comparer aux maximums de 1000 roupies que nous sommes habitués. Nous payons à vrai dire moins de 700 roupies (10$ CAD) la majorité du temps. Nous sommes dans un secteur que nous connaissons bien et retrouvons rapidement nos repères de notre premier passage. Nous n'avons que six jours et plein de chose à faire: visiter, magasiner, nous reposer et surtout dire au revoir à nos amis.

C'est donc le blitz. Entre la visite de Patan - où nous nous sommes rendus en rikshaw à contresens du trafique - les nombreuses séances de négociations-magasinages, et les souper entre amis, nous parvenons à nous reposer avant le départ. Nous avons eu un souper inoubliable avec la famille de Dawa après la visite de Pachupatinath et Bodenath. Un autre souper, autrement mémorable, avec Dev et les enfants qu'il accueille fut également très agréable. De part et d'autre les cadeaux et les accolades d'au revoir fusent. Nous sommes triste de laisser derrière ces nouveaux amis déjà très appréciés.

Un peu en catastrophe, à moins de trois heures de notre départ, je complète les derniers achats au pas de course. Nous parvenons à quitter à 08:30 notre guest house pour être tout juste deux heures d'avance à l'aéroport. Pas trop tôt!

Nous sommes arrivés avec un seul sac à dos et nous repartons avec trois très gros sacs et un moyen. Peut-être avons nous trop acheté???

Yanick

mercredi 25 novembre 2009

Éléphants, chameaux, crocodiles & rhinos...


OUF !

Changer d'air fait parfois toute la différence.
Au revoir Pokhara, ou nous avons été si malades, bonjour le Parc national du Chitwan pour les safaris et les animaux sauvages !
Nous avons fait de l'éléphant, du jeep, du chameau, du canot, du char à boeufs, de la voiture à cheval... À deux pas de l'hôtel logent deux éléphants et leurs cornacs. Depuis le premier soir, Mimi s'en ait fait des amis.
Bref, on s'amuse ferme !

Mais dans deux jours, nous continuons notre périple: dernière étape, retour à Katamandou !

samedi 21 novembre 2009

Le trek agonisant des rescapés.


Nous l'avons finalement fait! Cela fait rêver, tu es juste au pied des plus hautes montagnes du monde, tu vois continuellement les sommets enneigés qui sont ballayés par le vent et toi tout ce que tu trouves à faire c'est d'être malade en famille. Cela m'apparaissait impossible de venir jusqu'ici sans au moins se frotter un peu à ses magnifiques, majestueuses montagnes.

Dans mes rêves je faisais un trek de huit à douze jours. Plus raisonnable, je me fixe sur un itinéraire de cinq jours. Question que ce soit accepté par la direction et accessible à tous je me résout pour un petit trek de quatre jours. Finalement, je me fais à l'idée et il n'y aura pas de trek. Catherine se met en tête de tout de même nous ammener marcher pour un petit trek de deux jours possiblement extensible à trois. Cela malgré que nous soyons tout sauf en forme et que la météo est très nuageuse.

Nous partirons donc, mal conseillé mais bien accompagné, faire une partie du trek Royale, le prince Charles est passé par là il y a plus de trente ans. Nous marcherons une bonne partie de la première journée sur une route parfois de bîtume, parfois de terre. Nous croisons occasionnellement des autobus bondés de locaux qui doivent se marrer de nous savoir payer pour marcher sur cette route. Le ciel est très couvert et nous sommes régulièrement dans le brouillard avec une visibilité parfois réduite à mois de 10 mètres, oublié la vue sur les belles montagnes. Rendu à un point d'observation, je constate que nous sommes de l'autre côté de la vallée ou se trouve les vrais montagnes. C'est pour ça que nous n'avions pas besoin de permis!!! Nous dormirons dans un chouette guest house haut perché avec seulement deux petites chambres rustiques et des gens très acceuillants. J'aurai alors l'occasion d'essayer pour une première fois la toilette turque! :!

Au matin le ciel se dégage tout juste trente minutes pour nous permettre d'avoir une belle vue sur les sommets d'en face. Catherine est partie avec l'appareil photo! Nous devons décider ce matin si nous voulons prolonger à trois jours notre randonnée car cela changera notre destination. Édith et moi préferrerions rester à deux jours, mais Luc et Catherine préferrent prolonger à trois jours. Nous partons donc pour une deuxième journée de marche. Beaucoup plus agréable, quoi que sans vue intéressante, la deuxième journée nous promène sur des petits sentiers de village en village jusqu'à notre destination. Cette fois nous sommes dans un endroit beaucoup moins charmant que le premier. L'acceuil n'y est pas moins courtois et nous nous y plaisons. Nous sirotons notre Coca-Cola en regardant passé le bus droit devant nous, nous pourrions sauter sur le toit de celui-ci du balcon de notre chambre.

Au courant de la deuxième journée, Luc a commencé à avoir de la difficulté à marcher à cause de douleur aux genoux. Ce troisième matin nous partons donc sur la route, encore, et la douleur ratrappera Luc assez rapidement. À part un très petit bout de chemin dans la forêt, le reste de la randonnée est prévue sur une route de terre défonçée et parfois boueuse. Lorsque l'occasion s'est présentée, nous sommes tous montés dans et sur le prochain autobus bondé qui est passé (notre guide ayant demandé à des locaux de nous faire de la place en montant sur le toit). La route, digne d'une scène de guerre, nous amène à un petit village ou nous prendrons le repas avant de revenir à notre hôtel.

Nous en avons assez de cette endroit, qui quoi que charmant, nous porte la poisse. Catherine nous réserve une voiture pour nous ammener au Chitwan pour le lendemain matin. Catherine se tappe une méga migraine pendant toute la nuit, Myriam a la diarrhée entre le lit et la salle de bain et vomit ensuite dans le lit pendant que je finissait de ramasser, finalement je fais quelques aller-retour à la chambre des beaux-parents pendant la nuit pour les supporter avec Gabrielle qui apprécie leur compagnie en vomissant allégremment et hurlant car elle n'a plus rien dans l'estomac. Au matin Catherine ne va pas mieux et je suis exténué. Je décide donc de retarder le départ pour le lendemain matin et d'également faire faire une dernière fois notre lavage qui commence à être critique.

Nous sommes finalement parti hier matin de Pokhara, le paradi du trek sur terre et de la gastro. Après près de cinq heures de route pour faire moins de 200 km et quelques arrêts pour permettre à Myriam d'arroser le bord de route (diarrhée oblige), nous sommes enfin arrivé à Sauhara dans le Chitwan. Nous espérons nous y reposer, nous remettre en santé et prendre des vacances dans nos vacances. Cela promet, les éléphants prennent leur bain droit devant notre hébergement à moins de dix mètres du jardin ou nous déjeunons.

Yanick